samedi 15 mars 2014

LETTRE SUR LA FUSTIGATION

Ce qui le plus agréable dans les campagnes électorales, c’est qu’on y apprend des
mots. Un exemple : le verbe « fustiger » (corriger à coups de bâton).
En effet, qui, dans la presqu’île, avant la parution de la lettre d’information n°3 de Bernard
HILLIET, le connaissait vraiment ?
Pas grand-monde, on s’en doute.
Même à l’EX-SAGEMOR, pépinière d’Intellectuels renommés, on en est tombé dans la
vase.
Et pourtant, c’est un mot bien utile. Lisons :
« Automobilistes, nous fustigeons les vélos
Piétons nous fustigeons les voitures
Cyclistes nous fustigeons les piétons »
(Lettre de Décembre 2013 page 2)
Voici venir à vous le Grand Fustigateur !
Résumons calmement.
Donc les piétons vont fustiger les automobilistes qui vont fustiger les cyclistes qui vont
fustiger les piétons. A notre avis, ça risque chauffer cet été place Hoche !
Vivement des caméras de surveillance anti-fustigeurs.
Et c’est pas fini :
Les plaisanciers vont fustiger les pilotes de l'aéro-club qui vont fustiger les goélands qui
vont fustiger les sardines qui vont fustiger les pêcheurs qui vont fustiger les marins d’eau
douce du port de plaisance.
Et vous prétendez, peuple ingrat, vous ennuyer à Quiberon ?


                          Comité pour la Réhabilitation du verbe « dégoiser »

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Les commentaires sont modérés. Avec votre compréhension...
Cordialement,
Panpan Le Goéland